Nord

Les cônes volcaniques ont construit les plaines du Nord par des effusions de lave issues de 6 cratères qui peuvent être reconnues par leur forme ronde facilement identifiable parce que légèrement surélevée. Ces six cratères sont :
Mt William, le plus ancien de ces volcans.
Mont-Piton à 267 mètres est le point le plus élevé des Plaines du nord.
Mt Virer, 70 mètres, entre Fond du Sac et Triolet.
Butte-aux-Papayes à 142 mètres.
Forbach, à 101 mètres, avec une petite dépression autour du cratère. Les coulées de lave de Forbach ont édifié le littoral de Cap Malheureux jusqu’à Poudre d’Or.
The Mount, 162 mètres.
Les deux cratères de Forbach et du Mount ont été actifs en période plus récente.
Il y a une notable absence de rivières à cause de la porosité des Laves Récentes, peu de pluie, un fort degré d’évaporation, une infiltration des eaux de surface. C’est seulement dans les régions plus au sud sur des surfaces de lave plus ancienne que l’on rencontre les trois rivières des Plaines du Nord.
Deux rivières – Baie-du-Tombeau et Rivière Citrons – dans l’ouest et Rivière-du-Rempart dans l’est atteignent la mer par des estuaires qui ont creusé profondément à l’intérieur. Ces rivières ne reçoivent des tributaires que sur leur flanc sud car la zone nord moins pluvieuse et moins escarpée est aussi plus poreuse. Une porosité qui ne peut alimenter de façon continue les cours d’eau dans la région nord.
L’absence de rivières explique l’importance du Réservoir de la Nicolière sur une hauteur de 250 mètres construit en 1929 pour irriguer les plaines du nord qui envoie de l’eau aux réservoirs de Belle-Vue Maurel, Mon-Piton, d’Epinay, Calebasses et le Hochet.
Il y a quelques sources ; les plus importantes sont celles de Solitude, de Poudre-d’Or, de Schoenfeld et de Calebasses. Il y a aussi quelques sources proches de la côte.
Les régions marécageuses à l’intérieur des régions côtières constituent des sites épars ayant des spécificités uniques. Les constructions autour du littoral ont affecté les marres naturelles qui se trouvent à l’intérieur de la plage et qui ne peuvent plus assurer le filtrage naturel des eaux se dirigeant vers la mer. [Extrait du livre ‘Notre République de Maurice Hier ….. et aujourd’hui… Un pays qui continue à se construire’ de Monique Dinan]