A la une 25 ans de l’église Saint-Matthieu, La-Tour-Koenig

En ce mois de septembre, précisément le 21, l’Eglise a fêté Saint Matthieu, l’un des douze apôtres de Jésus. L’occasion pour nous de mettre les projecteurs sur l’église Saint-Matthieu à La-Tour-Koenig. Cette année, nous célébrons les 25 ans de la construction de cette bâtisse qui surplombe cette région de la capitale.

Un peu d’histoire

Saint-Matthieu fait partie de trois lieux de cultes de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine, le dernier complétant le trio étant la chapelle dédiée au Bienheureux Jacques Désiré Laval à Cité Borstal. C’est donc le 24 juillet 1998 que l’église de Saint-Matthieu est consacrée par le Cardinal Maurice E. Piat, alors évêque de Port-Louis. L’ajout d’une nouvelle chapelle devenait nécessaire avec la population grandissante. Un projet porté par le curé d’alors, Père Pierrot Friquin, aujourd’hui curé de Saint-Patrice, Plaine-Magnien.

Plus qu’une bâtisse, une communauté

Présidant la messe d’action de grâce dans le cadre de ce jubilé d’une église qui porte le vocable de Saint Matthieu, Mgr Jean-Michaël Durhône, nouvel évêque de Port-Louis devait rappeler que nous marquons bien plus que l’anniversaire de la consécration d’une église mais que nous célébrons une communauté d’hommes et de femmes qui continue aujourd’hui le « marcher-ensemble » promu par le Synode des évêques sur l’Eglise et la synolidaté : communion, participation et mission.
Dans son homélie, Mgr Durhône, avec plein de joie et d’humour, est revenu sur l’appel de Matthieu qui était fonctionnaire. « Le témoignage de Matthieu me rejoint car mes parents ont toujours voulu que je devienne fonctionnaire », s’amuse le 12 évêque de Port-Louis. Mais comme beaucoup, poursuit Mgr Durhône, Matthieu a été boulversé par l’appel de Jésus qui a vu en lui un potentiel, celui de servir ses frères et sœurs comme nous y invite le Seigneur.

Tous serviteurs

Revenant sur le synode 2021-2024, l’évêque devait s’appesantir sur la dimension de « l’accueil » qui ressort beaucoup des consultations menées. « Pena gran peto, ni gran mari. Nou tou nou parey, nou serviter kouma Zezi ».
Au cours de la messe d’action de grâce, précédée d’une procession des fidèles, les différents intervenants ont manifesté le désir de poursuivre l’œuvre de leurs aînés. Un écho à l’appel lancé par l’évêque : tout en se réjouissant des 25 ans passés à Saint-Matthieu, il est bon aussi de penser au prochain quart de siècle.