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Pourquoi Aider l'Eglise à Aider?

La ressource principale de l’Eglise, c’est la contribution de chacun
L’Eglise est au service de ses fidèles et de la société mauricienne.
Elle ne produit rien qui soit dans le commerce et dépend financièrement, en grande partie, des dons des fidèles.
L’Eglise a besoin de mon soutien pour couvrir ses charges et assurer Sa mission.

VOS QUESTIONS

Oui l’Eglise est riche. A la rue St Georges, Port-Louis, elle possède : le bâtiment Oasis de Paix, qui a abrité l’école qui accueillait les rejetés du système scolaire ; le bâtiment LacazA, centre d’accueil et d’accompagnement pour les drogués et leurs familles et qui auparavant accueillait les gens de la mer en détresse ; le Centre Social Marie-Reine-de-la-Paix mis gratuitement à la disposition des syndicats pour leurs réunions, des différentes associations pour leurs assemblées générales et les différents groupes pour leurs conférences de presse, ainsi que les mouvements de la paroisse. Il y a également l’Eglise de l’Immaculée Conception où la communauté chrétienne se réunit pour célébrer baptêmes, mariages, enterrements et l’eucharistie.

Il est possible de faire un relevé semblable dans chacune des paroisses de l’île. La communauté chrétienne peut-elle accomplir sa mission sans ces bâtiments mis à son service ?

Toutes ces infrastructures qui donnent à penser que l’Eglise est riche lui coûtent au contraire de l’argent (construction, réparation, lumière, eau et un personnel pour l’entretien). L’argent qui permet cet entretien dépend totalement de ce que les fidèles contribuent à l’autofinancement, aux quêtes etc. Sans cette contribution tout tomberait en ruine et les fidèles n’auraient plus de lieu pour se réunir.

De plus, l’église/ une paroisse peut-elle se passer d’employés  (secrétaire, de sacristain, de jardinier, de personnel d’entretien) ? Là encore, ce sont les dons des paroissiens qui permettent de payer le salaire de ces personnes.

Oui, l’Eglise est riche de personnes généreuses qui donnent de leur argent et surtout de leur temps bénévolement pour la catéchèse, le service auprès des pauvres etc.

Les écoles primaires catholiques représentent 20% de toutes les places dans les écoles primaires de Maurice. Les collèges catholiques représentent 10% de toutes les places dans les collèges de Maurice. Or, les catholiques représentent 30% de la population. Donc avec les meilleures intentions du monde, l’Eglise ne pourrait pas donner une place à tous les enfants catholiques du pays.  De plus, ces écoles et ces collèges sont entièrement financés par des « grants » qui viennent du gouvernement, ce qui rend cette éducation gratuite. C’est pourquoi l’Eglise doit accueillir dans ses écoles, non seulement des catholiques, mais aussi des enfants mauriciens d’autres confessions religieuses.

Lier sa participation financière avec en retour l’obtention d’un service pour soi, est précisément de demander à l’Eglise un privilège. Or, tout privilège est au détriment d’une autre personne qui aurait les mêmes droits.

Comme toute institution, voire même les ménages, l’Eglise (au niveau du diocèse comme au niveau des paroisses) doit régulièrement revoir ses dépenses et établir ses priorités puisqu’elle n’a pas suffisamment de recettes pour faire face à tous ses besoins.

Il est vrai que dans la Bible beaucoup de prophètes et Jésus lui-même interpellent les riches. Dans l’Evangile, le riche n’est pas simplement celui qui a beaucoup d’argent mais celui qui fait de l’argent son dieu. Quand l’homme fait de l’argent son dieu, il a tendance à se replier sur lui-même et à ne plus voir la misère de ceux qui l’entourent.

Cette tendance guette les riches comme les pauvres. Il faut savoir se servir de l’argent à bon escient mais ne pas se laisser dominer par lui. L’Evangile ne condamne jamais mais nous invite à sortir de nous-mêmes pour vivre la générosité et le don de soi qui construisent la communion et la fraternité.

Depuis les papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François, l’interpellation revient de façon persistante sur la première responsabilité de l’Eglise : annoncer Jésus-Christ de manière pertinente aux hommes et aux femmes d’aujourd’hui. Notre synode nous a dit la même chose en 2000 et le synode romain, en 2009, aussi. C’est pour répondre à ces appels que le projet Kleopas a été lancé.

Ce projet a été nommé « Kleopas », du nom d’un des deux disciples, découragé après la mort du Christ, qui découvre la beauté de la foi et qui est redynamisé par elle après avoir rencontré Jésus sur la route d’Emmaüs. Ce projet vise à faire de nous un « Kleopas » contemporain sur les routes mauriciennes.

Pour cela un appel est lancé aux familles, aux paroisses et aux écoles pour que chacun, dans sa manière et dans son lieu, apporte sa contribution.

Le projet Kleopas a été lancé le 24 novembre 2013 et promulgué le 31 juillet 2016.

  • La première année, 2013-2014, a été un temps d’écoute et de consultation.
  • La deuxième année, 2014-2015, a été un temps de discernement et de propositions, et
  • Le troisième temps a été la promulgation du projet en 2016.

Nous entrons maintenant dans la période de la mise en œuvre du projet.  Ce projet engage de nouvelles dépenses telles que la formation de plusieurs types de catéchètes (l’éveil à la foi, la catéchèse des parents, des adultes,..), la formation des formateurs, la production de manuels et d’outils catéchétiques ; Et même si la plus grosse partie du travail va se faire par des volontaires, ces volontaires auront besoin de personnes formées et rémunérées pour les encadrer.