Ouest

Rivière-Noire qui a été un pionnier pour l’industrie du tourisme voit s’accélérer les transformations dans ce domaine. De nouveaux hôtels sont en construction. C’est encore le district qui est témoin des morcellements les plus importants du pays, la population des villes de Plaines-Wilhems s’installant dans de belles maisons ou dans des appartements modernes pour mieux profiter des plaisirs de la mer.
Que de diversités dans les paysages de ce district. Il y a les enchevêtrements spectaculaires des montagnes aux flancs escarpés qui constituent les limites extérieures du plateau central qui balise avec Plaines-Wilhems. Les forces conjuguées de l’érosion entraînent le recul progressif des escarpements à l’intérieur.
Les plaines sont le sous-produit des invasions des coulées de lave et de la sédimentation des alluvions par les rivières.
Sur la côte, la mer continue encore à construire les plages de sable et à mener combat contre les falaises qui la jouxtent. Il y a beaucoup de dépôts de sable dans le lagon sur la côte ouest, les dunes étant fixées par la végétation.
Des deltas sont en construction parce que les rivières transportent plus d’alluvions que ne peuvent redistribuer le vent et les vagues.
Les estuaires des rivières plus importantes se prolongent dans la mer et ont maintenu ouvert dix passes (chenaux) de quelque 20 mètres de profondeur.
Ce sont des passages d’une largeur de 50 à 2 500 mètres découpés à travers les récifs entourés de pentes abruptes. On note aussi les batteries côtières et Tours Martello érigés pour surveiller les agresseurs éventuels et empêcher la traite des esclaves.
Dans la région ouest du pays, il y a un courant chaud qui passe de 8 à 25 kilomètres de la côte, ce qui explique la présence d’espadons, de thons et de poissons de gros calibre qui ont permis le développement de la pêche sportive. [Extrait du livre ‘Notre République de Maurice Hier ….. et aujourd’hui… Un pays qui continue à se construire’ de Monique Dinan]